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L'Amant读后感精选

L'Amant读后感精选

《L'Amant》是一本由Marguerite Duras著作,Editions de Minuit出版的Broché图书,本书定价:EUR 10.00,页数:142,特精心收集的读后感,希望对大家能有帮助。

《L'Amant》读后感(一):南方的情人

其实还是得看《中国北方的情人》(1991年Gallimard 出版), 就是本来给电影(LOVER)作剧本后来当小说出版,最近有云南摄影师李志雄拍摄了《南方的情人》,讲述一个发生在云南的一条法国人建造的铁路上的爱情故事。

地址:上海市泰康路210弄田子坊5号楼519 比极影像

《L'Amant》读后感(二):petite fille blanche

淡薄的小小情人,对一切投以冷眼;她总是太晚意识到自己的爱——归根结底,这是一本姗姗来迟的书。我无法忘却的是那样一张家庭合照,没有风景,没有河流,没有Saigon的潮湿与温热,只有硬塞在同一个框框里的人,每一个人在被捕捉到的时候,都已经死了很久,埋了很久了——她的小哥哥在故事的一开头就已经死了,她的母亲也早就疯了。她时而,会跳过好些页人生篇章,去讲巴黎的女人们,她时而,和中国北方的男人一同哭泣。这根本不是一本关于爱情的书,而是关于时间失衡。在飞地。在封地。在被遗忘的场所。小哥哥的死是永恒的,北方男人的爱也是永恒的——这是最后倾吐的秘密,而在她还攥着他们的时候,他们却苍白无力,奄奄一息。

《L'Amant》读后感(三):某个夏天,一座花园

淡薄的小小情人,对一切投以冷眼;她总是太晚意识到自己的爱——归根结底,这是一本晚了的书。“太晚了;太晚了。一切还没有开始,就已经结束了。”我无法忘却的是那样一张家庭合照,没有风景,没有河流,没有西贡的潮湿与温热,只有硬塞在同一个框框里的人,每一个人在被捕捉到的时候,都已经死了很久,埋了很久了——她的小哥哥在故事的一开头就已经死了,她的母亲也早就疯了。她时而,会跳过好些页人生篇章,去讲巴黎的女人们,她时而,和中国北方的男人一同哭泣。这根本不是一本关于爱情的书,而事关时间失衡。在飞地。在封地。在被遗忘的场所。小哥哥的死是永恒的,北方男人的爱也是永恒的——这是最后倾吐的秘密,而在她还攥着他们的时候,他们却苍白无力,奄奄一息。

写于2017年八月

《L'Amant》读后感(四):PLUS L’AMOUR EST VRAI, PLUS IL EST IMPOSSIBLE

2011年2月的读后感。学法语一年。

Le roman français que j’ai lu pendant ces vacances d’hiver est L’Amant écrit par Marguerite Duras (1914-1996), un écrivain français.

Marguerite Duras est née à Gia Dinh (le nom précédent de Saïgon, aujourd’hui la Ville de Ho Chi Minh). Elle a passé son enfance et pas mal de temps de sa majorité à l’Indochine française pendant la colonisation par la France. Cette enfance à colonie et plus tard, une liaison continuée avec cette partie d’Asie ont eu une influence si profonde à la vie de Duras que pas mal de ses œuvres comme Un barrage contre le Pacifique(1950), L’Amant(1984), L’Amant de la Chine du Nord(1991) sont fondés sur un contexte de ce sol colonial.

Outre qu’une romancière célèbre, Duras est en même temps productive comme scénariste, cinéaste et dramaturge, et encore, elle est active à s’exprimer ses vouloirs politiques à travers ses propres travaux écrits et des autres activités. Elle a plusieurs de ses romans, L’Amant est l’un d’eux, adaptés au cinéma ou au théâtre et plus tard dans sa carrière, elle a commencé à travailler comme réalisatrice et a tourné un grand nombre de films, des long-métrages et des court-métrages. Duras a écrit, dès des années 60s, pas mal de pièces de théâtre et scénario du cinéma. Le plus connu desquels est peut-être celui du film Hiroshima mon amour (1960). C’est à cause de ses nombreuse et incessantes explorations et innovations en littérature, théâtre et cinéma, et aussi les collaborations avec des artistes comme Alain Resnais, que Duras s’est faite partie des très importants mouvements – le Nouveau roman en littérature et La Nouvelle Vague en cinéma.

L’Amant, publiée en 1984, est un roman autobiographique de Duras dans laquelle elle se rappelle principalement d’une relation avec son amant Chinois à Saïgon, et aussi sa vie familiale, sociale et à pension à cette époque-là. A 1929, quand elle était une très jeune fille de 15 ans et demi, d’une famille relativement pauvre, cette fille anonyme a rencontré un homme Chinois, de 12 ans son aîné, très riche. Et ils s’aimaient. Pour la famille française, la fille n’est avec cet homme que pour son argent. Entre les membres de la famille, ils ont des relations assez délicates : un frère aîné qui est méchant, et une mère qui préfère personne que son enfant le plus aîné. Quand elle est à Saïgon, où se trouve la pension qu’elle fréquente, la fille passe souvent des nuits à la garçonnière de son amant Chinois, qu’appelle Duras ‘l’homme de Cholen’ dans le livre. Après avoir consulté sa mère, la pension l’a laissée faire comme elle veut puisqu’elle soit un enfant libre. Quant à l’homme de Cholen, son amour pour la fille est tout sincère et profond – mais n’est pas assez profond à s’affronter le mariage arrangé par son père. Le couple a décidé, finalement, à contre-cœur, de se séparer et la fille est partie pour la France avec sa famille. Tard de sa vie, la fille reçois un coup de fil de l’homme de Cholen et il lui dit qu’il l’aime, comme avant, jusqu’à sa mort.

La première version, ou bien la version originale du livre est publiée en 1984. Elle est écrite principalement en première personne et ce roman, en forme à peu près d’un mémoire, partiellement fictif, a remporté le Prix Goncourt de la même année. Quand on considère l’écriture de L’Amant, l’histoire est racontée en phrases très courtes mais à la fois puissantes. Puisque une grande partie de ce récit est le monologue de la jeune fille, ce style d’écrire fait preuve de ses caractères comme elle est franche et directe. Une dizaine d’années plus tard, en travaillant avec réalisateur Jean-Jacques Annaud pour réaliser ce roman, Duras l’a écrit de nouveau en scénario. Cette dernière version a été publiée avec le film du même nom en 1991.

Derrière l’amour entre la fille et son amant chinois, Duras a beaucoup d’autres choses à transmettre. Donc, au contraire de ce que signifie le titre du livre, ce ne s’agit pas seulement de l’amour. Premièrement, une caractéristique remarquable du roman est la colonisation. La société colonisée expose tout directement des problèmes causés par les échelles sociales fixées, et par la race. Par exemple, dans le roman, pour seulement une fois, l’amant chinois a rencontré la famille de la jeune fille. Pendant qu’ils prenaient le repas, la famille le traitaient très mal cet amant de leur fille, ils l’ignoraient, bien que c’était lui qui payait pour tous sur la table. La famille, ils le faisaient parce que dans leur notion, c’est ce qu’un blanc dois faire en face d’un jaune. Il est intéressant de voir, si on va un peu plus loin, les états d’économie de ces deux : La famille française est pauvre, c’est-à-dire, ils sont dans l’échelle la plus basse parmi les Français qui s’installent à la colonie ; Quant à l’homme chinois, il est plus riche que la plupart des gens là grâce à son père. Quand même, les Français sont en haut du Chinois ou des indigènes, parce qu’ils sont, encore, ‘le maître’ de la terre. Deuxièmement, le roman parle de l’autorité parentale. Cela est évident pour la part de l’homme chinois. Il est déjà 27 ans mais encore sous le contrôle de son père dans presque tous les aspects. Il est lâcheté, mais ce n’est pas sa faute – il faut qu’il fasse ce que son père lui demande parce que sans soutiens financiers de son père, ‘il n’est rien’. En outre, Duras a exploré la liberté dans ce roman. Dans plusieurs cas, la fille présente un vouloir de gagner la liberté contre l’autorité, le contrôle ou la contrainte. Elle abhorre son frère aîné, un voyou gâté par leur mère, qui prive son petit frère et elle de tous les bons à tel point qu’elle veut le tuer. Malgré qu’elle travaille bien à la pension, elle tient aucun compte des discipline. Personne n’y peut rien parce que ‘sans liberté, elle se sauverait’. Par conséquence, le thème de la liberté, d’après moi, est plus profond que celui de l’amour. La fille en est toujours en cherchant. Elle a supporté assez de l’inégalité entre les races, l’interdit conséquent de sa relation avec son amant, la famille matérialiste qu’elle voulait bien se débarrasser de tout cela.

Quand il arrive au sujet du personnage que je préfère, tous les noms et les images des personnages principaux qui ont apparu dans la lecture reviennent encore une fois dans ma tête. Mais j’ai difficulté d’en choisir un. C’est parce que je trouve ce roman triste. Chacun d’entre eux a son propre misère, ou malheur : l’amant n’est pas vraiment indépendant de son père ou de sa famille ; la mère est, on peut dire, pas intelligente de temps en temps comme elle a un esprit de partialité envers ses enfants, qui rend la famille beaucoup moins heureuse qu’ils auraient pu être ; le frère aîné, je peux le laisser sans hésiter car il est évidemment le personnage le plus négatif dans ce livre, celui qui a aucun mérite mais qui provoque les plus aversions ; le petit frère, bien qu’il n’est pas sa faute d’avoir une mère partiale et un frère aîné de racaille, il est pourtant trop faible face à son malheur. En comparaison, je commence à admirer le courage et la persistance de la jeune fille. Elle est, elle-même, malheureuse comme tous les autres ou il faut dire qu’elle a deux fois de leurs malheur – avec son amant ainsi que dans sa famille. Quand même, elle regarde ce qu’elle ne veut pas voir avec nonchalance, elle l’affronte, et elle tente de le défier. Elle ose aimer. Elle a toujours un rêve, une poursuite. Et enfin, bien qu’elle n’a pas pu sauver ou continuer la relation avec son amant, elle a réussi à se mettre dans une carrière d’écrire.

Les passages que j’aime les plus sont dans la dernière partie du livre dans laquelle Duras décrit son départ de l’Indochine et le voyage en bateau vers la France. Différente de beaucoup de romans qui cessent irréversiblement, parfois voire brusquement, il semble que l’existence de ces passages fournissent une période de temps aux lecteurs, une période de temps ainsi qu’un contexte convenable à se rappeler tout ce qui s’est passé. Puisque quand le bateau commence son voyage, la jeune fille est en train de s’éloigner de cette terre, elle est isolée de la terre et elle est obligée de vivre une vie temporaire dans la ‘société de hasard’ qui s’est formée sur le bateau. Dans ce cas, elle se souvient des jours à Sadec, des jours à la pension à Saïgon, sa vie sur la terre coloniale, et elle pense à son amant chinois, l’homme de Cholen. Finalement, sur le pont, elle pleure. Elle croyait que ‘tout est entré dans oubli, comme l’eau dans le sable’, mais à ce moment-là, tout est revenu à elle. Le récit dans ces passages est si sincère, si réel et si émouvant qu’il m’a jetée, moi aussi, dans le souvenir de cette histoire et qu’il m’a rendu les yeux pleins de larmes comme si j’étais cette jeune fille. Et enfin, Duras nous a laissé une fin avec défaut, mais parfaite – ‘Il lui avait dit que c’était comme avant, qu’il l’aimait encore, qu’il ne pourrait jamais cesser de l’aimer, qu’il l’aimerait jusqu’à sa mort.’

《L'Amant》读后感(五):摘抄, les extraits ( 未完中……)

" l'amant " de Duras

( ce sont des fragments de lecture qui me touchent, et les numéro de la page correspondent au folio de ce livre dans l'édition chinoise: )

page7: il est arrivé quelque chose lorsque j'ai eu dix-huit ans qui a fait que ce visage a eu lieu. Ca devait se passer la nuit. J'avais peur de moi, j'avais peur de Dieu. Quand c'était le jour, j'avais moins peur et moins grave apparaissait la mort. Mais elle ne me quittait pas. Je voulais tuer, mon frère aîné, je voulais le tuer, arriver à avoir raison de lui une fois, une seule fois et le voir mourir. C'était pour enlever de devant ma mère l'objet de son amour, ce fils, la punir de l'aimer si fort, si mal, et surtout pour sauver mon petit frère, je le croyais aussi, mon petit frère, mon enfant, de la vie vivante de ce frère aîné posée au- dessus de la sienne de ce voile noir sur le jour, de cette loi représentée par lui, édictée par lui, un être humain, et qui était une loi animale, et qui à chaque instant de chaque jour de la vie de ce petit frère faisait la peur dans cette vie, peur qui une fois a atteint son coeur et l'a fait mourir.

Page9: L'histoire de ma vie n'existe pas. Ca n'existe pas. Il n'y a jamais de centre. pas de chemin, pas de ligne. Il y a de vastes endroits où l'on fait croire au'il y avait quelqu'un, ce n'est pas vrai il n'y avait personne.

Page 10: 现在,写作似乎已经成为无所谓的事了。

Ecrire, maintenant, il semblerait que ce ne soit plus rien bien souvent. Quelque-fois je sais cela: que du moment que ce n'est pas, toutes choses confondues, aller à la vanité et au vent, écrire ce n'est rien. Que du monment que ce n'est pas, chaque fois, toutes choses confondues en une seule par essence inqualifiable, écrire ce n'est rien que publicité. Mais le plus souvent je n'ai pas d'avis, je vois que tous les champs sont ouverts, qu'il n'y aurait plus de murs, que l'écrit ne saurait plus où se mettre pour se cacher, se faire, se lire, que son inconvenance fondamentale ne serait plus respectée, mais je n'y pense pas plus avant.

page 17: 绝望是那么彻底,向往生活的幸福尽管那么强烈,也不可能完全分散她的这种绝望。

Ce grand découragement à vivre, ma mère le traversait chaque jour. Parfois il durait, parfois il disparaissait avec la nuit. J'ai eu cette chance d'avoir une mère désespérée d'un désespoir si pur que même le bonheur de la vie, si vif soit-il, quelquefois, n'arrivait pas à l'en distraire tout à fait.

page 21: 他在看我。看我,这在我已经是习以为常的了。

Dans la limousine il y a un homme très élégant qui me regarde. Ce n'est pas un blanc. Il est vêtu à l'européenne, il porte le costume de tussor clair des banquières de Saigon. Il me regarde. J'ai déjà l'habitude qu'on me regarde. On regarde les blanches aux colonies, et les petites filles blanches de douze ans aussi. Depuis trois ans les blancs aussi me regardent dans les rues et les amis de ma mère me demandent gentiment de venir goûter chez eux à l'heure où leurs femmes jouent au tennis au Club Sportif.

( les amis de ma mere, " ami" 是没有e 的,中文一句“朋友” 无法翻译到这个微妙感……)

page 27: 但这个女儿,她知道,总有一天她是要走的。

Je serai la première à partir. Il faudra attendre encore quelques années pour qu'elle me perde, pour qu'elle perde celle-ci, cette enfant-ci. Pour les fils il n'y avait pas de crainte à avoir. Mais celle-ci, un jour, elle le savait, elle partirait, elle arriverait à sortir.

page30 : 正是这个原因,母亲才允许她的孩子出门打扮的像个小娼妇似的。

Le lien avec la misère est là aussi dans le chapeau d'homme car il faudra bien que l'argent arrive dans la maison, d'une façon ou d'une autre il le faudra. Autour d'elle c'est les déserts, les fils c'est les déserts, ils feront rien, les terres salées aussi, l'argent restera perdu, c'est bien fini. Reste cette petitie-là qui grandit en qui, elle, saura peut-être un jour comment on fait venir l'argent dans cette maison. C'est pour cette raison, elle ne le sait pas, que la mère permet à son enfant de sortir dans cette tenue d'enfant prostituée. Et c'est pour cela aussi que l'enfant sait bien y faire déjà, pour détourner l'attention qu'on lui porte à elle vers celle que, elle porte à l'argent. Ca fait sourire la mère.

page30 : 如果她有力量, 如果思想引起的痛苦不是每天都把人折磨得死去活来, 母亲一定也会选择她的孩子走的这条路。

L'enfant sait que ce au'elle fait, elle, c'est ce que la mère aurait choisi qu fasse son enfant, si elle avait osé, si elle en avait la force, si le mal que faisait la pensée n'était pas là chaque jour, exténuant.

page 31: 恨之所在,就是沉默据以开始的门槛。只有沉默可以从中通过。

Je crois avoir dit l'amour que l'on portait à notre mère mais je ne sais pas si j'ai dit la haine qu'on lui portait qussi et l'amour qu'on se portait les uns les autres, et la haine aussi, terrible, dans cette histoire commune de ruine et de mort qui était celle de cette famille dans tous les cas, dans celui de l'amour comme dans celui de la haine et qui échappe encore à tout mon entendement , qui m'est encore inaccessible, cachée au plus profond de ma chair, aveugle comme un nouveau-né du premier jour. Elle est le lieu au seuil de quoi le silence commence. Ce qui s'y passe c'est justement le silence, ce lent travail pour toute ma vie. Je suis encore là, devant ces enfants possédés, à la même distance du mystère. Je n'ai jamais écrit, cryoant le faire, je n'ai jamais aimé, croyant aimer, je n'ai jamais rien fait qu'attendre devant la porte fermée.

page35 : 现在,我对他们已经无所爱。 我根本不知道我是不是爱过他们。我已经离开他们 (……)所以 ,我现在写她是这么容易,写的这么长,可以一直写下去,她已经变成文从字顺的流畅文字了。

Ils sont morts maintenant, la mère et les deux frères. Pour les souvenirs aussi c'est trop tard. Maintenant je ne les aime plus. Je ne sais plus si je les ai aimés. Je les ai quittés. Je n'ai plus dans ma tête le parfum de sa peau ni dans mes yeux la couleur de ses yeux. Je ne me souviens plus de la voix, sauf parfois de celle de la douceur avec la fatigue du soir. Le rire, je ne l'entends plus, ni le rire, ni les cris. C'est fini, je ne me souviens plus. C'est pourquoi j'en écris si facile d'elle maintenant, si long, si étiré, elle est devenue écriture courante.

page37 : 但她确实是一个病人。生来就是疯人。血液里面就有这种疯狂。 她并没有因为疯狂而称为病人,她是疯狂的活着,就像过着健康生活一样。

C'est là que je vois clairement la folie pour la première fois. Je vois que ma mère est clairement folle. Je vois que Dô et mon frère ont toujours eu accès à cette folie. Que moi, non, je ne l'avais jamais encore vue. Que je n'avais jamais vu ma mère dans le cas d'être folle. Elle l'était. De naissance. Dans le sang. Elle n'était pas malade de sa folie, elle la vivait comme la santé.

page40 : 他注意着这个戴着男士呢帽和穿镶金条带的鞋的少女。 他慢慢地往她这边走过来。 可以看得出来,他是胆怯的。

L'homme élégant est descendu de la limousine, il fume une cigarette anglaise. Il regarde la jeune fille au feutre d'homme et aux chaussures d'or. Il vient vers elle lentement. C'est visible, il est initimidé. Il ne sourit pas tout d'abord. Tout d'abord il lui offre une cigarette. Sa main tremble.

page41: 她是这么美, 随她怎样,都是可以的。

Il répète que c'est tout à fait extraordinaire de la voir sur ce bac. Si tôt le matin, une jeune fille belle comme elle l'est, vous ne vous rendez pas compte, c'est très inattendu, une jeune fille blanche dans un car indigène.

Il lui dit que le chapeau lui va bien, très bien même, que c'est ... original... un chapeau d'homme, pourquoi pas? elle est si jolie, elle peut tout se permettre.

page43: 她上了那部黑色的小汽车,她心里很清楚, 这是她第一次避开她家做的事,从此开始,这也就是永远的回避。

Dès qu'elle a pénétré dans l'auto noire, ellle l'a su , elle est à l'écart de cette famille pour la première fois et pour toujours. Désormais ils ne doivent plus savoir ce qu'il adviendra d'elle. Qu'on la leur prenne, qu'on la leur emporte, qu'on la leur blesse, qu'on la leur gâche, ils ne doivent plus le savoir. Ni la mère, ni les frères. Ce sera désormais leur sort. C'est déjà à en pleurer dans la limousine noire.

Page56 : 吻在身上,催人泪下。也许有人说那是慰藉。

Les baisers sur le corps font pleurer. On dirait qu'ils consolent. Dans la famille je ne pleure pas. Ce jour-là dans cette chambre les larmes consolent du passé et de l'avenir aussi. Je lui dis que de ma mère une fois je me séparerai, que même pour ma mère une fois je n'aurai plus d'amour. Je pleure.

Page57: 我变老了。我突然发现我老了。他也看到这一点,他说:你累了。

Nous sommes sortis de la garçonnière. J'ai remis le chapeau d'homme au ruban noir, les souliers d'or, le rouge sombre des lèvres, la robe de soie. J'ai vieilli. Je le sais tout à coup. Il le voit, il dit: tu es fatiguée.

他们既不幸福,也不悲戚,更无好奇之心…… 他们既是单一孤立的,处在人群之中对他们说又从来不是孤立的, 他们身在众人之间又永远是孑然自处。

Sur le trottoir, la cohue, elle va dans tous les sens, lente ou vive, elle se fraye des passages, elle est galeuse commes les chiens abandonnés, elle est aveugle commes les mendiants, c'est une foule de la Chine, je la revois encore dans les images de la prospérité de maintenant, dans la façon qu'ils ont de marcher ensemble sans jamais d'impatience, de se trouver dans les cohues comme seul, sans bonheur dirait-on, sans tristesse, sans curiosité, en marchant sans avoir l'air d'aller, sans intention d'aller, mais seulement d'avancer ici plutôt que là, seuls et dans la foule, jamais seuls encore par eux-mêmes, toujours seuls dans la foule.

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